Benetton (affiches, janv. 03)
dans les vitrines : photo - les torses et les têtes d'une jeune et jolie femme nue "entre" deux jeunes et jolis hommes tout aussi peu habillés et se faisant face avec la jeune femme "prise" en sandwich..
Si ce n'est pas une évocation provocante et accrocheuse d'un triolisme, c'est quoi ? J'ai l'esprit mal tourné ? Évidemment je ne vois aucun inconvénient si, dans la vie réelle, la belle jeune femme est volontaire, et je lui souhaite bien du plaisir, mais .... publicitairement parlant, c'est bien un objet de combat digne de ceux de la Meute. ?
Même s'il est vrai que Benetton s'est fait une spécialité des photos provocantes !
Jean-Marie Gläntzlen, 3 avril 2003

Benetton (affiches, oct. 2001)

Une réaction féministe
« LES FEMMES NE SONT PAS DES MARCHANDISES ! »
NON à la publicité qui utilise une image de prostitution pour vendre des vêtements !

Une marque de vêtements, connue pour ses publicités à scandale, a lancé en France, au début d’octobre 2001, une campagne d’affichage publicitaire qui met en scène des bénévoles de l’ONU (UN Volunteers), dans différents types d’actions.
L’une de ces images représente trois personnes dans une rue, la nuit, vêtues de vêtements très courts et très décolletés. D’après la légende, il s’agirait de personnes prostituées au Guatemala. Cette publicité est affichée dans des stations de métro, ainsi que dans la rue, par exemple à Paris, place Clichy, à proximité d’un quartier de prostitution.
Cette dernière affiche a provoqué le 9 octobre 2001, une action d’un groupe féministe :
« Nous nous sentions agressé-es par cette image qui utilise, pour la publicité d’une marque de vêtements, une représentation d’exploitation sexuelle dans un pays pauvre. Nous avons décidé de coller dessus des autocollants LES FEMMES NE SONT PAS DES MARCHANDISES. L’affiche se trouve sur un panneau de 4m par 3m, dont le bas est situé à 2,50 m du sol.
Nous avons cherché à emprunter à un café une chaise pour monter dessus ; un garçon du café a proposé autre chose : il a hissé l’un de nous sur ses épaules pour lui permettre d’atteindre la bonne hauteur.
Une moto était garée sous l’affiche, et le conducteur s’apprêtait à partir : nous lui avons demandé de nous laisser grimper sur son siège pour coller nos autocollants ; il nous a aidé-es à le faire. »

Paris, métro : vu le 10 octobre à la station Tuileries, que la même publicité avait été arrachée.
Au même emplacement, le lendemain, une autre, encore plus sexiste !