Calvin Klein parfum Crave (panneaux, oct 02)
Un jeune homme blond, affalé, torse nu, la braguette de son jeans ouverte, ce qui permet d'entrevoir le haut de son slip.
Il a un regard...comment dire...suggestif, enfin pour ceux ou celles que ça pourrait intéresser !
Virginie Derensy, Lille, 23 octobre 2002

Calvin Klein (dans le n° de décembre 02 du Journal qui se trouve dans les avions Alitalia, qui montre les produits à acheter dans l'avion)
Slogan : The new fragrance from Calvin Klein. For the man who knows what he wants and how to get it.
Description : Un jeune homme assis avec sa braguette ouverte -texte à côté "The new fragrance from Calvin Klein. For the man who knows what he wants and how to get it".
Slogan : Crave. The new scent for men. Get it on.
Analyse : L'allusion sexiste est évidente avec la braguette ouverte, accentuée par le texte indiquant clairement par quel moyen il cherche à l'obtenir.
Adresse du site : www.cravecalvinklein.com
21 décembre 2002

ONE (parfum de Calvin Klein, Première, avril 2002)
La publicité indique que c'est un parfum pour homme et femme, d'où son titre One. Cette publicité met en scène un homme et une femme, tous les deux ne portent qu'un pantalon, la femme est au premier plan, l'homme derrière la serre contre lui en la maintenant d'un bras avec lequel il lui cache à peine la poitrine et dont la main tient le flacon de parfum, l'autre main étant dans le pantalon de la femme. La femme dont on ne voit qu'une partie du visage, bouche ouverte, tient l'homme par le cou et a l'air de prendre plaisir à être touchée. A croire qu'un parfum donne le droit à un homme de disposer du corps de la femme.
Cette publicité me dérange, la pose de la femme à demi nue étant très suggestive. Pour n'importe quel produit la femme est exposée et sa nudité affichée. J'en ai assez de ce genre de manipulations sexistes pour vendre un produit, à la télévision, dans les hebdomadaires, sur internet ou en affichage dans la rue. C'est un procédé qui nous impose la nudité et qui transforme la femme en objet sexuel pour appater le "mâle" et ça, en tant que femme, je m'y refuse !
Stephanie Lefèvre, 12 avril 2002