Citibank (presse allemande, fév. 03)
Agence : fallon
Description : Une petite fille de 5 ans mange un cornet de glace. Elle a plein de glace tout autour de la bouche, et elle se lèche le visage.
Slogan : Hin und wieder ist es wichtiger zu wissen, wann der Erdbeereis-Markt den Handel einstellen wird. (de plus en plus il devient important de savoir quand le marché de la glace à la fraise va rentrer dans le commerce)
citée dans le journal féministe Emma.
J’ai écrit la lettre suivante à la Citibank, qui est allemande et au publicitaire, Fallon, qui est anglais :

I have just seen an ad for Citybank in Alice Schwarzer’s magazine Emma. I must say I have never seen anything so disgusting in my entire life. Do you think anyone will want to be your client because you show a little girl covered in ice cream which, obviously, represents semen, and with a revolting caption underneath it ?
From this picture, I think this bank, and this ad company is a perverts’ hideout. You must be all sex-freaks. I think the men who came out with this should be raped, for a change : it would teach them what they advocate.
Je ne garantis pas que c’est du super anglais, mais ils comprendront, à mon avis.

Ça veut dire : je viens de voir la publicité pour Citibank dans le magazine Emma, d’Alice Schwarzer. Je dois dire que je n’ai jamais rien vu d’aussi dégoûtant de toute ma vie. Est-ce que vous pensez que les gens vont vouloir être vos clients parce que vous montrez une petite fille couverte de glace, ce qui, à l’évidence, représente du sperme, avec un commentaire dégoûtant en-dessous ?
A en juger par cette image, je pense que votre banque, et cette agence de publicité, doivent être un repaire de pervers. Vous devez être tous des accros du sexe. Je pense que les hommes qui ont inventé cette pub devraient être violés, pour changer : ça leur apprendrait ce qu’ils encouragent.
Voilà les adresses :
Citibank, info@citigroup.com
Fallon, London, adam.tucker@fallon.com

Cette pub doit nous faire réagir : utiliser une petite fille comme ça, pour vendre des produits bancaires, c’est vraiment trop.
Eve Michon, 3 mars 2003