Crédit Lyonnais (film diffusé au cinéma, sept.-02 + télé, oct. 02)
Décor : un appartement bourgeois. Sous une couette, deux personnes s’agitent, comme si elles étaient en train de faire l’amour. Une voix féminine dit : « Ils sont en train de se ruiner. Dans neuf mois naîtra Julie. Ce couple va devoir dépenser 195 000 euros en 25 ans, rien que pour son éducation. » Une tête de femme blonde sort de la couette et demande : « T’as pris tes précautions ? » Une tête d’homme ahuri sort et dit : « Ben oui, je suis passé au Crédit Lyonnais. »
Ce mélange de sexualité et d’argent est sexiste. C’est encore utiliser la sexualité pour vendre n’importe quoi.
Représenter un jeune couple comme si la pilule n’était pas disponible depuis 1967 (en France) est ringard.
La banque serait-elle la mère toute-puissante qui répare les erreurs de ces jeunes représentés comme des irresponsables ?
Anne Dubois, 8 sept.-02