Dim (panneaux rue + métro, mai 03)
Agence : Publicis
Slogan : DIM pockets sexy
Envie de jouer partout partout
Description : une jeune femme en lingerie rouge transparente, vue de face, une elfe se tient sur son épaule (son double), on dirait une poupée "Barbie"
Analyse : apparemment cette elfe représenterait le double de cette femme en miniature, une poupée habillée en lingerie sexy. c'est à se demander à qui est adressée cette publicité ? aux femmes ? aux jeunes filles ? aux hommes aimant jouer à la 'poupée' ?
InfosAnnonceur : Siège Social DIM S.A.
2 rue Nicéphore Nièpce
B.P.144 - 71408 AUTUN CEDEX
Standard : 03 85 86 60 00
Fax : 03 85 86 60 47
http://www.dim.fr/
Patricia Pacitti

la nouvelle campagne DIM dans le metro est tellement centree sur l'objectification du corps feminin que je ne parviens pas a comprendre quel est le produit qu'ils essayent de vendre. peut-etre des mouchoirs en papier, ou des serviettes dites hygieniques. On voit une femme en soutien et slip et à côté une poupee barbie qui est son sosie.
La semiotique visuelle est claire: pas de difference entre une femme et une poupee.
eve seguin, 31 mai 2003

Dim (affiches, avril 03)
passage sous la ligne de chemin de fer Bourg-Strasbourg. panneaux 4mX3m, "Avenir Publicité".
Quel Avenir ? Cette fois c'est la marque Dim qui suit le mouvement des autres marques de lingerie, comme un mouton, ou comme les chèvres qui devaient autrefois passer sous ce pont.
En quelques mètres, cette marque nous donne deux exemples de publicités sexistes. Sur la première publicité, on voit une jeune femme en petite tenue ; sur son épaule, un elfe à son effigie tire la cravate d'un supposé monsieur. Cet elfe représente-t-il les envies de la jeune femme ? Doit-on comprendre que les femmes ne pensent "qu'à ça"? Doit-on comprendre, à la vue du mobilier en arrière-plan, que le fait de se promener en petite tenue est un art de vivre? Ou dois-je comprendre que je ne suis qu'un retardé qui ne comprend pas notre nouveau siècle? Eh bien le retardé en a marre; et je ne dois pas être le seul d'ailleurs, au vu des jets de peinture blanche et bleu qu'un ou plusieurs individus ont jetés sur cette affiche (ce n'est pas moi).
Jean-François Debourg, 25 avril 2003