DESCRIPTION : Sur une musique disco, on voit un joli hérisson qui s'approche d'une éponge, côté grattoir au dessus.
Le hérisson, pensant trouver une femelle pour s'accoupler, se place sur l'éponge, et commence donc des mouvements de va-et-vient.
Des jeux de lumière fusent, la musique ne s'arrête pas, on comprend que la scène se déroule dans une discothèque.
Une voix off, masculine, commente le fait que l'éponge est extra car elle gratte, elle gratte, et donc, est très efficace.
La chute de l'histoire arrive lorsque la caméra s'éloigne du hérisson s'éclatant sur l'éponge (la prenant dans tous les sens bien sûr), et que l'on voit une file d'attente d'autres hérissons.
Le premier ayant fini, satisfait par la jouissance qu'il en a tiré laisse la place au 2ème, qui s'y colle, presque de façon automatique ...

COMMENTAIRES : Non seulement cette pub est dégradante pour la femme, mais elle doit clairement faire souffrir les femmes qui ont été victimes de viol ou de viol collectif.
En essayant de me mettre à la place d'un petit garçon qui voit cette pub, je me rends forcément compte que c'est un acte sexuel, vu les positions et les mouvements du hérisson.
Une petit garçon sait qu'un acte sexuel se fait avec un ou une partenaire, et il va donc assimiler l'éponge à une femme.
Il voit donc une femme se faire prendre à la chaine par une troupe d'hommes, à qui il parait tout à fait normal de disposer d'un corps pour se soulager ...
C'est pathétique, honteux, dégradant, comme toujours ...
Cette publicité me met très mal à l'aise, et surtout, elle doit encore plus traumatiser les jeunes femmes victimes de viols collectifs... j'ai mal pour elles.

HISTOIRE VECUE : J'en ai parlé avec des collègues de travail (femmes) ... et j'ai été très choquée par leur attitude "oh, mais ce n'est qu'une publicité, tu vas chercher loin, elle est marrante comme pub, moi, je l'aime bien ..." ... il faudrait que j'aille dire ça à des femmes violées, elles en seraient ravies ... pfff ...
Amel, 20 oct. 01

OBJECTION
je lis vos divers commentaires sur la pub Spontex des hérissons :
connotations sexuelles :
l'intention y est, certes, soulignée par le tube "gimme love"
aux yeux d'un enfant toutefois, je ne trouve pas cela "évident", je vous rappelle que les animaux se frottent aussi le ventre tout comme les humains, mais souvent avec des accessoires faute de bras (faites un tour à la campagne un peu !).
c'est surtout la qualité de grattage qui est mis en scène, selon une rhétorique de preuve très classique en publicité
si sexe il y a :
comment savez-vous que la file de hérissons est une file d'individus de sexe mâle ?
n'avez-vous jamais vu des hérissons accouplés rouler en boule ? (faites un tour à la campagne, bis)
où est le parallèle évident entre l'éponge et la femme ?
pourquoi la file de hérissons ne serait pas une file d'individus de sexes divers et variés ?
cette déconnade me paraît très mal interprétée chez vous
François N., 27 mars 02

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Voici le message que j'ai envoyé ce jour sur le site de la marque SPONTEX et sur le site de la maison mère.
Vous trouverez le lien URL et les coordonnées en fin d'e-mail.

"DESCRIPTION : Sur une musique disco, on voit un joli hérisson qui s'approche d'une éponge, côté grattoir au dessus. Le hérisson, pensant trouver une femelle pour s'accoupler, se place sur l'éponge, et commence donc des mouvements de va-et-vient. Des jeux de lumière fusent, la musique ne s'arrête pas, on comprend que la scène se déroule dans une discothèque.
Une voix off, masculine, commente le fait que l'éponge est extra car elle gratte, elle gratte, et donc, est très efficace.
La chute de l'histoire arrive lorsque la caméra s'éloigne du hérisson s'éclatant sur l'éponge (la prenant dans tous les sens bien sûr), et que l'on voit une file d'attente d'autres hérissons. Le premier ayant fini, satisfait par la jouissance qu'il en a tiré laisse la place au 2ème, qui s'y colle, presque de façon automatique ...
COMMENTAIRES : Non seulement cette pub est dégradante pour la femme, mais elle doit clairement faire souffrir les femmes qui ont été victimes de viol ou de viol collectif.
En essayant de me mettre à la place d'un petit garçon qui voit cette pub, je me rends forcément compte que c'est un acte sexuel, vu les positions et les mouvements du hérisson. Une petit garçon sait qu'un acte sexuel se fait avec un ou une partenaire, et il va donc assimiler l'éponge à une femme. Il voit donc une femme se faire prendre à la chaine par une troupe d'hommes, à qui il parait tout à fait normal de disposer d'un corps pour se soulager ... C'est pathétique, honteux, dégradant, comme toujours ...
Je tenais par cet e-mail à vous faire de mon dégoût lorsque je vois cette publicité pour la Diabolik. De plus, tout ce qui concerne votre nouvelle campagne publicitaire, que ce soit pour cette éponge, ou une autre, ou pour vos gants MAPA, est véritablement choquant.
D'ailleurs à ce sujet, je trouve que votre publicité MAPA est d'une irresponsabilité phénoménale! Elle met en scène un couple qui, n'ayant pas de préservatif pour faire l'amour, utilise des gants MAPA ... je ne pense pas que vous vous rendiez vraiment compte que des tas de jeunes vont prendre exemple sur cette pub, et qu'ils risqueront leur vie.
Je trouve votre campagne de pub dégradante, sexiste et dangereuse.
Quand cesserez-vous d'utiliser des images aussi choquantes et révoltantes pour faire vendre vos éponges?"

SPONTEX et MAPA font partie de la société HUTCHINSON
S.A., qui fait elle-même partie du groupe TOTALFINAELF
... bel exemple!

Pour réagir :
http://www.hutchinson.fr/dept/wwwmapaspfr/flash.html
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HUTCHINSON S.A.
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marketing@hutchinsonrubber.com
marketing@hutchinson.fr

De petits hérissons défilent les uns derrière les autres sur le côté râpant d'une éponge à vaisselle.
Une scène imagée de viol collectif "ludique", rappel indirect peut-être du même aspect "ludique" des "tournantes", forme de banalisation de ces dernières. Humour de mauvais goût. Par ailleurs, la "femelle" hérisson est remplacée par un vulgaire objet, pour ces hérissons qui ne voient pas la différence ; on est bien dans le manquement de respect, même symbolique de la femme, et toujours dans la négation absolue de son "consentement" sexuel.
Diane, 10 oct. 02